À l'infini, nul n'est tenu.
​
Une rencontre peinture et cinéma.
​
Trente peintures de Matthieu Dorval et un film de Corentin Pichon
Expositions et projections dans des Galeries d’Art, notamment à l’Espace Lucien Prigent, aux Journées du Patrimoine d’art…
​
​
​
​
​
​
​
Exposition À l’infini, nul n’est tenu - Une rencontre peinture et cinéma
​
"Matthieu Dorval est le peintre des éléments, des étendues infinies, des ciels et des océans, et sa palette cosmogonique se veut l'instrument d'une perpétuelle recréation du monde. Il peint la fin des terres, les falaises d'Irlande, les landes et les brumes de la presqu'île de Crozon, les fractures rocheuses, le bouillonnement des flots. Son oeuvre s'apparente à une célébration du mystère originel, dans le concert initial des forces, débarrassé de l'Histoire...
C'est cette mémoire élémentaire que sonde et creuse sans fin son travail, attentif aux variations lumineuses, à la menace des grains et des tempêtes, à ces jalons mystérieux qui sont comme les signes de villes oubliées ou englouties. Le temps défile comme les nuages et les intermittences du ciel, les continents glissent et dérivent, mais demeure ce mystère absolu, celui d'une création somptueuse, magique et indéchiffrable qu'il ne s'agit surtout pas de représenter, mais de capter dans un flux de couleurs et de formes, de figurer dans sa mobilité et sa puissance."
​
Texte du romancier Philippe Le Guillou
​
Du chaos naît une étoile qui danse
- Un film de Corentin Pichon -
​
Musique : François Joncour, Le Poème harmonique Vincent Dumestre
Du chaos naît une étoile qui danse (8 min.45 ) Un film de Corentin Pichon
​
" À l’étage de l’exposition de peinture de Matthieu Dorval à l’Espace Lucien-Prigent, on peut voir un film subjuguant signé Corentin Pichon. Intitulé Du chaos naît une étoile qui danse, il embarque le spectateur dans un maëlstrom : la pierre, l’eau, la mousse sont en mouvement dans une beauté abstraite et une dramatisation soutenue par la musique de François Joncour et Le Poème Harmonique. La correspondance avec la peinture de Matthieu Dorval se lit dans un désir d’approcher du chaos, de saisir l’endroit où se heurtent les formes et couleurs, de se laisser dépasser. « J’avais découvert le travail de Matthieu Dorval à l’Ecole des filles, à Huelgoat et j’avais été saisi par sa peinture, raconte Corentin Pichon. On s’est rencontré, on a échangé sur nos obsessions. Il m’a contacté pour cette exposition. Il avait une exigence : pas d’être humain à l’image. J’ai trouvé cela très stimulant. On est parti ensemble sur les tempêtes à Ouessant. Il travaillait sur ses croquis, je filmais.»
Article d'Yves Perennou